lundi 20 juin 2016

Q comme... Questions sans réponse

Aujourd'hui, avec cette nouvelle lettre compliquée, je vais vous parler de ma frustration de généalogiste amateur à cause des questions sans réponse.



J'ai déjà évoqué plusieurs fois sur ce blog les blocages que j'ai rencontrés dans mes recherches et qui font que pour certaines branches, je n'arrive plus à remonter. Les éléments en ma possession m'ont permis d'émettre des hypothèses, mais je ne peux pas les valider faute de mettre la main sur les preuves nécessaires : les actes.


Je ne parle pas ici de certains ancêtres qui me donnent du fil à retordre pour déterminer où elles ont fini leurs jours, comme :

  • Joseph dit Hubert PRUDHOMME dont je n'ai pas encore trouvé le décès dans les environs de Nancy
  • Claudine MAMMESSIER dont je perds la trace après le décès de son époux Jacques COMTE à Colombier-en-Brionnais en 1862
  • ou Emile Eugène PREAUX dont l'adresse est inconnue lors de son divorce en 1926, et qui ne refit plus parler de lui ensuite

Je sais qu'un de ces jours je mettrai la main sur ces actes, toutes les pistes n'ayant pas encore été suivies.

Par contre, je coince depuis des années sur deux couples de mes ancêtres : 



Pour ces deux couples, j'accumule les points de blocage :
  • les lacunes dans les registres. Parfois ce sont des années complètes qui manquent et on se fait une raison, parfois ce ne sont que quelques pages...
    A Varennes-sous-Dun, il manque deux pages et elles correspondent parfaitement à la période où le mariage de Benoit et Marie a dû être célébré
  • le notaire du coin, chez qui le contrat de mariage a sans doute été passé, mais dont les minutes n'ont jamais été déposées aux archives départementales et qui sont désormais introuvables.
    C'est le cas des notaires de Gibles qui enregistraient en général les actes des habitants de Colombier
  • les registres de contrôle des actes qui ne sont pas disponibles aux archives départementales.
    C'est le cas d'une partie de ceux du bureau de La Clayette qui ont été partiellement jetés aux ordures par erreur il y a quelques décennies
  • les registres des notaires devenus non communicables mais qui ne sont pas numérisés.
    C'est le cas de deux notaires de Varennes pour la période qui m'intéresse.

Tout cela est très frustrant car ce sont souvent les dernières pistes pour prouver mes hypothèses, mais cela m'apprend la patience. Peut-être qu'un jour les registres manquants seront enfin déposés aux archives et que ceux qui sont abîmés seront restaurés.

Quoiqu'il en soit, il faut savoir admettre qu'on ne pourra pas toujours obtenir toutes les réponses. Notre arbre ne pourra pas croître indéfiniment, certaines branches resteront bloquées, mais il en reste d'autres à étudier !

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